Venez voir la nouvelle pièce de Serge Papagalli, un évènement chez nous au Bourg d’Oisans ! Le 18 octobre 2019

copyright photo © Serge Papagalli

17 euros mois de 18 ans

22 euros 18 ans et plus

La billetterie sera ouverte à partir du 1er septembre à l’office de tourisme

LA BUVETTE, LE TRACTEUR ET LE CURÉ
Une pièce de Serge Papagalli

Avec Gilles ARBONA, Stéphane CZOPEK, Christiane PAPAGALLI et Serge PAPAGALLI

Décor et accessoires : Daniel MARTIN

Création Son et lumières : Jean-Christophe HAMELIN et Claude PAPAGALLI

Chargé de Production : Alexandre TROVATO

Voilà, une nouvelle aventure des Maudru commence. Pour toutes celles et tous ceux qui suivent depuis le début la vie de cette famille de petits paysans dauphinois en moyenne montagne, tout     est dit.

Pour les autres, quelques explications sont nécessaires.  Cette sixième pièce que je leur consacre est donc, comme d’habitude, une tragédie burlesque, une comédie rurale qui parle avec tendresse de ces petites, très petites exploitations agricoles de nos parents, nos grands parents, nos oncles qui ont nourri la France dans les années de mon enfance et qui ont du mal à survivre dans ce début de 21éme siècle qui n’épargne personne.  Nous retrouvons donc Aimé, le chef de famille. Agriculteur pourtant à la retraite, mais qui ne veut pas abandonner et cherche toujours de nouveaux moyens pour poursuivre son exploitation.

Aujourd’hui, une buvette et un nouveau tracteur seraient les bienvenus. Difficile, d’autant que sa femme Louise est à la clinique pour un bobo sans gravité certes, mais bien handicapant. En revanche Désiré, le neveu simplet et philosophe un peu turbulent, est là et bien là. La cliente du gîte également. Directrice d’école dépressive et à la retraite, elle a trouvé là, un havre, sinon de paix, au moins de vie, dont elle ne peut plus se séparer.

Et puis, chose que les Maudru n’avaient jamais abordé en cinq épisodes, l’apparition de la religion et de Dieu par l’intermédiaire d’un nouveau personnage, le curé (Gilles ARBONA). Arrivé de Lyon avec sa doctrine un tantinet rigide, il va se heurter en voulant organiser une kermesse pour sa nouvelle paroisse, à des paysans profondément laïcs. Ce sera une joute de bons mots : le berger des âmes versus le berger du troupeau ; car comme chacun sait, au commencement était le verbe.

 

Et que personne ne vienne me parler de Peppone et  Don Camillio… toute ressemblance avec ces personnes qui n’ont jamais existées serait fortuite !

 

Bon spectacle.

 

Serge Papagalli